Le Comité International Olympique (CIO) https://www.bing.com/search?q=cio+jeu+olympique&FORM=AWRE s’ouvre aux sports virtuels avec l’annonce des toutes premières Olympic Virtual Series à Las Vegas en 2028. Le Comité International Olympique (CIO) va s’associer à cinq Fédérations Internationales (FI) de sport et à des éditeurs de jeux vidéo pour produire les Olympic Virtual Series, à savoir le tout premier événement sous licence olympique pour les sports virtuels physiques et non physiques. Des remises de médailles ne seront pas prévues et donc aucunes comptabilités dans le classement général. Mais c’est tout de même un énorme pas en avant pour la place des sports virtuels aux Jeux Olympiques.
D’ailleurs, les champions de sports virtuels sont désormais considérés comme des athlètes en devenir. Des entrainements, de la rigueur, de la persévérance sont devenus leur quotidien. Des plans d’entrainements avec des objectifs spécifiques sont programmés avec des entraineurs certaines fois pour leur permettre de progresser comme des athlètes sportifs normaux.
De plus, avant les Jeux Olympiques, ces « athlètes » ont des échéances plus ou moins importantes, des compétitions dans le monde entier pour certains afin d’être prêt le jour des Jeux Olympiques. Ils ont également un calendrier des charges à respecter afin d’être le plus performant lors de l’événement.
Comme les athlètes sportifs, les champions de sports virtuels ont désormais des sponsors qui peuvent les aider financièrement, qui leur permet de voyager, de se loger plus facilement. Ces sponsors existent mais malgré l’expansion actuelle, les sponsors des sportifs virtuels restent tout de même moins fréquents que des athlètes sportifs classiques.
Kevin Baeza, 22 ans, alias « Strenx », est l’un des rares pratiquants de « sport électronique » à gagner de l’argent en exerçant ses talents devant son écran. Comme quelques centaines de joueurs à l’échelle internationale, il est un véritable professionnel de « e-sport ». Il possède un talent époustouflant sur le jeu vidéo Quake, un jeu fantastique de tirs et plus récemment sur Shootmania. Cette passion pour le jeu vidéo lui a permis d’affronter les meilleurs joueurs lors de tournois organisés dans le monde entier, de voyager, de découvrir et rencontrer de nouvelles personnes.
Les jeux vidéos sensibilisent à la cause écologique mais il reste difficile d’évaluer précisément l’impact carbone de l’industrie du jeu vidéo. Or, une chose est sûre : acheter des jeux et y jouer a un effet sur l’environnement. Ce qui n’empêche pas les éditeurs, les plateformes en ligne et les gamers d’inventer des solutions pour concilier divertissement et écologie. Effectivement, des jeux ont été sortis en partis pour cette cause qui est très importante et qui questionne le monde entier.
Les champions des sports virtuels sont très heureux de l’annonce du CIO. Par exemple la fédération d’aviron (FFA) qui, depuis plusieurs années, développe une pratique « indoor », à l’aide d’un rameur, devenue une discipline à part entière : la FFA a organisé cette année des Championnats de France 100 % connectés. Cela va permettre de mettre à la fois en avant l’aviron classique mais également et surtout l’aviron indoor. C’est une grande avancée pour la fédération Française d’aviron, qui développe peu à peu d’autres manières, d’autres formes de pratiquer un sport.
Enfin, pour terminer, des athlètes sportifs « classiques » supportent et encouragent le développement des sports virtuels. Par exemple, Benoit Paire, un joueur de tennis reconnu pour son talent mais surtout pour son comportement instable sur le court à décider de créer sa chaine twitch, youtube afin de jouer aux jeux vidéos et de démocratiser au maximum le gaming. D’ailleurs, lors d’un live il c’était clairement exprimer sur le sujet. Il pense réellement que les athlètes sportifs virtuels sont des sportifs en devenir car cela demande de réels efforts qui sont certes pas forcément similaires à une activité sportive classique mais qui peut être tout de même importants.
Si notre projet vous intéresse, retrouvez nous le 27 mars pour en discuter sur la chaine YouTube Econf : linktr.ee/econf