Les différentes évolution du rugby féminin

Le sport féminin

Le rugby féminin a mis du temps à s’installer/ s’imposer en France. Le rugby à XV féminin a fait, de façon durable, son apparition en France en 1965 (après quelques tentatives sporadiques en 1908 et 1924). Alors que Le premier match international masculin a eu lieu en 1871 soit près de 100 ans avant le premier match féminin.

Pour la petite histoire, le rugby féminin avait une association à part, En effet elle se prénommait  « l’Association Française de Rugby Féminin » (AFRF) elle fut créée en 1969, et se voit contrainte de reste à l’écart de la « toute-puissante » Fédération Française de Rugby (FFR), dont les membres purement « masculins » considèrent cet amusement féminin comme malsain.
C’est seulement en 1989 que l’intégration du rugby féminin à lieu au seins de la FFR.

Le sport féminin, bien plus qu’une simple compétition, il incarne un véritable catalyseur de changement social, offrant aux femmes la possibilité de briller sur le terrain et au-delà. Cependant, malgré les progrès réalisés, le rugby féminin lutte encore pour obtenir la reconnaissance qu’il mérite ; notamment en terme de médiatisation.

Actuellement, seule l’équipe de France féminine bénéficie d’une certaine médiatisation, alors que les équipes en championnat peinent à se faire une place sur nos écrans. En effet, aucune rencontre de championnat n’est diffusée à la télévision, laissant les supporteurs dans l’ombre des exploits de leurs équipes favorites.

Quelques clubs font l’effort de pallier ce manque en organisant des diffusions en direct, à leurs frais, pour partager les rencontres du championnat tout au long de l’année. Cependant, ces initiatives demeurent trop rares et limitées pour offrir une visibilité adéquate au rugby féminin.

La disparité entre le nombre de licenciés masculins et féminins dans le rugby demeure un défi majeur pour le développement du sport. En 2022, les chiffres sont sans équivoque : sur un total de 317 866 licenciés en France, seuls 11,2% sont des femmes, avec 35 521 licenciées contre 282 335 licenciés masculins.

Cette disparité numérique est une réalité préoccupante qui reflète les déséquilibres persistants dans la participation au rugby entre les sexes.

https://books.openedition.org/apu/8438?lang=fr : Les différentes évolution du rugby féminin

Récemment un record d’affluence dans le rugby féminin à été battu, 6397 spectateur pour le match qui opposait le stade toulousain a Blagnac un derby redoutable du championnat.

Initiatives pour le développement du rugby féminin

World rugby lance « accelerate » pour intensifier le développement du rugby féminin en vue de la Coupe du Monde de Rugby 2025 et les autres à venir

« Accelerate contribuera à la mise en place et au cofinancement de programmes, de compétitions, de nouveaux rôles, de ressources et de structures de soutien pour les fédérations nationales partenaires, en augmentant les capacités nécessaires pour créer un rugby féminin plus fort, plus compétitif et en croissance durable dans les marchés actuels et les marchés de croissance ciblés dans le monde entier. Il maintiendra et renforcera également une attention spécifique portée aux questions de santé et de bien-être qui intéressent les femmes. »

https://www.world.rugby/news/805630

 : Les différentes évolution du rugby féminin

L’organisme national qui gère le rugby à XV et à VII met l’accent sur la pratique féminine, et ça fait du bien ! Récemment il y a eu la mise en place du WXV qui réunit 18 équipes divisées en 3 catégories selon leurs niveaux , une compétition qui à pour but de faire matcher plus souvent des équipes de mêmes niveaux.

Concilier Vie Professionnelle et Engagement Sportif :

Il est indéniable que les femmes qui pratiquent le rugby doivent jongler avec de nombreuses responsabilités, équilibrant leur vie professionnelle et leur engagement dans la compétition. Les joueuses doivent également concilier leur engagement dans le rugby avec leur vie personnelle, notamment leur vie familiale et sociale. Cela demande une gestion minutieuse du temps et des priorités. Cette réalité témoigne non seulement de leur dévouement envers le sport, mais aussi des défis auxquels elles sont confrontées pour concilier plusieurs aspects de leur vie.

En 2018 les premiers contrats professionnel  dans le rugby féminin voient le jour, seulement 32 filles peuvent en bénéficier

Témoignage de Safi N’Diaye ancienne international à XV qui nous parle des évolutions qu’il y a pu avoir depuis l’apparition des contrats.

«Il y a des joueuses qui choisissez leurs métier pour pouvoir jouer en équipe de France et pas l’inverse, c’était un peu par défaut puis il y a des filles leur employeur ne les libérés pas alors qu’elles allait jouer pour porter le maillot floquer du coq. Puis depuis 2018 évolution suite au contrat au début à 50 % puis après 75 %, moi j’ai connu l’avant et l’après je peux dire que ça m’a changé la vie mais cela concerne seulement 32 joueuses du championnat a XV, ça peut créer des différences entre les joueuses qui vivent de ça, qui peuvent s’entrainer plus, arriver plus tôt. Et les joueuses qui arrivent en courant pour vite se changer parce qu’elles étaient au boulot avant »

https://www.rugbypass.com/fr/news/safi-ndiaye-la-formule-du-championnat-feminin-va-changer-lannee-prochaine/ : Les différentes évolution du rugby féminin

Pour conclure

Il est essentiel de créer des opportunités équitables pour les femmes et les filles dans tous les aspects du rugby, y compris la formation, la compétition, l’arbitrage, l’encadrement et la gestion. Les politiques et les pratiques doivent être mises en place pour garantir l’inclusion et l’égalité des chances pour tous.


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