Mise en contexte :
La montagne est un espace de pratique extraordinaire, pour les débutants, amateurs ou experts des sport outdoor. Pourtant, lorsqu’il faut s’équiper pour en profiter cela a un impact écologique : production de CO2, exploitation des ressources naturelles, déchets…
Face à ce problème les associations, marques et pratiquants cherchent des alternatives pour réduire notre empreinte environnementale.
Mais malgré tous ces efforts, est-il réellement possible de s’équiper pour les sports de montagne sans détruire l’environnement ?
https://www.alti-mag.com/alti-sport/sports-de-montagne-comment-reduire-son-impact-sur-lenvironnement
1. Les impacts écologique de nos équipements
L’industrie des sports outdoor repose sur des matériaux techniques, qui sont souvent dérivés du pétrole, comme le polyester. La fabrication de ces matériaux consomme des quantités d’eau et d’énergie importante et engendre des émissions de gaz à effet de serre. La production de 10 kg de polyester nécessite environ 250 litres de pétrole et émet jusqu’à 50kg éqCO2, soit le même impact carbone d’1 seul smartphone sur l’ensemble de son cycle de vie.
Ces équipements, après avoir été produits doivent être transportés. Souvent fabriqués en Asie puis distribués dans le monde entier augmente encore leur empreinte carbone. C’est transports augmentent leur impact environnemental avant toute utilisation du produit.
Les traitements chimiques appliqués a certains textiles sont eux aussi extrêmement polluants, non biodégradables et reste dans l’environnement durant des décennies. Ils peuvent contaminer les sols, et l’eau. Nocif donc pour la faune et les humains.
La production de masse, quand à elle pousse à réduire délibérément la durée de vie des produits. Même les équipements de sport conçus pour être résistants, vont être remplacés rapidement avec l’ évolution des technologies et des tendances. Une surconsommation qui entraîne un grand nombre de déchets pour les quels le recyclage est complexe voire impossible.
- Les alternatives pour un équipement plus durable et responsable
Face à tous ces constats, des améliorations pour sauver notre environnement, ou réduire notre impact, sont possible :
- Des matériaux recyclés, durables et réparables
Il existe des marques qui utilisent du polyester recyclé, des matériaux comme le cuire sans chrome et des fibres naturelles comme la laine mérinos.
Ce sont des matériaux qui permettent de réduire l’empreinte carbone et de limiter la consommation des ressources non renouvelables. Certaines innovations, comme le bio-polyster ou les membranes imperméables sans PFC commencent doucement à voir le jour et offrent des alternatives écologiques.
- Des équipements réparables et de 2nd main : Il faut privilégier les produits conçus pour être réparés, ou des produits de bonne qualités qui vont durer dans le temps. Certaines marques se sont adaptées et proposent des pièces détachées ou un service réparation, évitant au client de racheter du matériel prématurément. Les marchés de location et de seconde main sont en pleine expansion. Des plateformes spécialisées permettent d’acheter ou de vendre du matériel outdoor et de réduire leur impact.
- Les labels et certifications
Plusieurs labels permettent de garantir une production plus respectueuse de l’environnement. Par exemple le label Responsible Down Standar, certifie les textiles contenant de plumes/duvet produits dans le respect du bien-être animal.
Vérifier ces certifications permet aux consommateurs de faire des choix plus responsable.
- Comment adoptons une consommation plus responsable ?
Choisir un équipement plus éthique est un premier pas, mais il ne faut pas s’arrêter la, il faut aussi adopter une approche durable.
Voila certaines solutions et comportements a adopter :
- Acheter moins certes mais acheter mieux
Il faut avant tout privilégier la qualité, la durabilité et la provenance du produits plutôt que la quantité. Un bon produit qui dure dans le temps permettra d’éviter d’en racheter trop souvent.
- Entretenir mais aussi réparer sont matériel ?
Un bon entretien et une bonne utilisation des produits permettent de prolonger leur vie. Et si il sont cassés ou abîmé, avant de les jeter, on essaye de trouver des solutions pour les réparer ou leur trouver une nouvelle utilité.
En conclusion :
S’équiper pour les sports de montagne sans détruire l’environnement :
est-ce possible ?
La réponse ne peut pas être « oui » ou « non », car s’équiper pour les sports de montagne sans détruire l’environnement reste un défi !
Mais il existe des solutions, privilégier des marques engagées qui produisent en respectant l’environnement, opter pour des équipements durables et raisonnée ça consommation.
Chacun peut contribuer a ce défi en adoptant le bon comportement.
Ce défi ne concerne pas que les consommateurs, mais aussi les entreprises qui produisent le matériel. L’industrie doit poursuivre ses efforts en matière d’innovation durable et de transparence sur sa production. Nous avons le pouvoir d’influencer le marché par nos achats. En adoptant une démarche plus réfléchie.
Il appartient à chacun d’agir pour le respect de la montagne et de l’environnement et de les préserver pour les générations futures.
Rédigé par LUC Manon
Liens avec le projet Equip’able
» S’équiper pour les sports de montagne sans détruire l’environnement : est-ce possible ? » partagent une même problématique qui est : » Comment concilier la pratique des sports outdoor et la préservation de l’environnement ? «
Le projet Equip’able organisation un salon sur le campus universitaire de Grenoble pour promouvoir une consommation responsable des équipements sportifs outdoor. Il met en avant des marques écoresponsables, des services de réparation, des associations ainsi que des solutions de seconde main et de collecte solidaire. L’événement vise à sensibiliser le public, sur les impacts environnementaux des équipements et également à encourager des alternatives durables, qui sont donc en liens avec les enjeux soulignés dans l’article, qui propose des solutions comme les matériaux recyclés, la réparation et les labels écologiques pour réduire l’empreinte carbone des consommateurs et entreprise.