- Aujourd’hui avec le réchauffement climatique, la neige est de plus en plus rare. Et disparait plus tôt qu’avant. Les stations et les pratiquants en subissent donc les conséquences. En effet les stations doivent donc ferment plus tôt, ou trouver de nouvelles solutions comme des canons à neiges. Ceux qui en subissent les conséquences du réchauffement climatique sont les pratiquants. Ski, snow, randonner à ski ou d’autres encore. Les pratiquants ont vu le milieu dans lequel ils pratiquaient se dégrader d’années en année.

1. La saison de ski écourtée par le changement climatique : une réalité alarmante ?
- Ivan a vu l’évolution de la montagne au cours des années, et pour lui celle-ci se dégrade à une grande vitesse. Ce conseiller de ski et d’escalade chez décathlon est choqué des changements climatiques actuel.
- « Il y a une déprime, parce que c’est un sport qui est déjà éphémère dans l’année, et ça se renforce avec le manque de neige. Après, c’est surtout une angoisse, liée à la sécheresse et le manque d’eau à venir. On a perdu toute la sous couche en basse altitude. Il a neigé un peu, ce qui a sauvé les vacances pour les stations de ski. Cependant pour le ski de rando, on chausse en versant sud à 2 000 mètres d’altitude et en version versant nord à 1 600 mètres d’altitude. Ce sont des choses que je vois normalement fin mars, début avril et qu’on voit maintenant au 15 février. Quand on ouvre un refuge fin mai, début juin, on montait avant avec une sonde, une sonde d’avalanche et on cherchait le toit du refuge pour ensuite le dégager. Maintenant, on monte fin mai, début juin et on ne déneige quasiment plus, voire plus du tout. Généralement, mi-février, on a une vingtaine, voire beaucoup plus, de sorties en ski. On en a cinq cette année, c’est assez catastrophique. »
2.Face au manque de neige : les pratiquants adaptent leur pratique.
- Pour Arnaud qui pratique le ski de randonnée depuis une quinzaine d’années. Les sorties qu’ils faisaient sont « modifiés » par rapport au manque de neige. Et les contraints à utiliser un autre chemin.
- « Ces dernières semaines, je suis sorti en Suisse et dans les Aravis. Ici, à 1 000 mètres, il n’y a pas un centimètre de neige. En revanche, en haute montagne, les conditions sont très belles. Les sorties qu’on faisait il y a une quinzaine d’années sont modifiées. On est obligé de revoir nos habitudes. Pour faire une petite randonnée tranquille, on doit partir d’un peu plus haut. On s’adapte au manque de neige selon les années. Moi, j’aurai fait mon temps, mais c’est surtout pour mes enfants qui eux veulent se mettre à la rando. Je me dis que de faire des belles sorties comme je pouvais le faire en basse altitude, ce sera de plus en plus compliqué pour eux. Ou sinon sur des saisons beaucoup plus courtes. »

- Les remontés raccourcis, les pratiquant qui sont obligés de modifiés leurs pratiques par le manque de neige contraint les pratiquant a changé la pratique.
Conclusion : Vers un futur sans neige?

- Dans les Alpes et les Pyrénées françaises, la température a augmenté de +2°C au cours du 20ᵉ siècle, contre +1,4°C dans le reste de la France (source Météo France).
- Les effets de ce réchauffement varient fortement selon l’altitude. Des chercheurs du Centre national de recherches météorologiques (CNRM, Météo-France/CNRS) et d’IRSTEA-Grenoble ont modélisé les perspectives d’enneigement dans les stations de ski, en intégrant le recours au damage et à la neige de culture. Voici leurs résultats pour les 129 stations des Alpes françaises étudiées :
- Jusqu’en 2050 : quel que soit le scénario climatique, une couverture de l’ensemble des domaines skiables à 45 % par la neige de culture permettra de maintenir les conditions d’enneigement comparables à la situation de référence sans neige de culture.
- Après 2050, si le réchauffement planétaire dépasse 3 °C, la neige de culture ne suffira plus.

- Autre constat de ces scientifiques, concernant les Pyrénées : à partir de 2050, les pires conditions connues à l’exploitation des stations de sport d’hiver, autrement dit, « les années sans neige » se produiront, à l’avenir, toutes les 2 à 3 saisons dans le scénario le plus favorable. Elles seront quasi-permanentes dans le scénario le plus noir.
- Pour conclure, même si les domaines pourront rester skiable jusqu’en 2050, celle-ci est fortement menacer, et encore pire après puisque dans le pire cas possible on pourrait avoir des hivers sans neige chaque année après 2050.
Un petit avant gout de ce qui vous attends le 2 Avril lors de notre évènement !!!

- Avec un petit teaser en bonus !
- Pour nous suivre sur youtube : https://www.youtube.com/@LesJeuxEcolympiquesdHiver
- Pour nous suivre sur insta : https://www.instagram.com/lesjeuxecolympiquesdhiver
- Annexes :
- https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/dossiers-thematiques/milieux/montagne