une situation toujours d’actualité
De nos jours deux étudiants sur trois se trouvent en précarité étudiante. La précarité étudiante est une situation dans laquelle les étudiants ont des difficultés financières importantes, qui peuvent affecter leur bien-être et leur réussite académique. Les raisons sont nombreuses et peuvent inclure des frais de scolarité élevés, un manque de soutien financier de la part des parents ou du gouvernement, des coûts de logement élevés, ainsi que des dépenses de subsistances telles que l’alimentation, les transports, les soins de santé, etc.
Depuis septembre 2022, l’inflation à fait augmenter les prix de l’alimentation de 9,9% par rapport au mois d’août, et cela n’a fait qu’aggravé la situation des étudiants…
« 56% des étudiants avouent ne pas manger à leur faim »
La Tribune
La précarité étudiante peut avoir de nombreux impacts négatifs sur la santé mentale et physique des étudiants, leur niveau de stress et leur capacité à se concentrer sur leurs études, d’autant plus que la plupart décident de faire l’impasse sur les soins médicaux souvent trop onéreux.
Les étudiants qui sont confrontés à des difficultés financières peuvent également être obligés de travailler à temps partiel, ce qui peut réduire leur temps d’étude et leur niveau de réussite académique.
Pour lutter contre la précarité étudiante, il est important que le gouvernement et les établissements d’enseignement fournissent un soutien financier adéquat aux étudiants, tels que des bourses d’études, des prêts étudiants à taux d’intérêts faibles, des programmes de soutiens aux étudiants travaillant à temps partiel et des services de conseils financiers. Il est également important de sensibiliser le public à la précarité étudiante et de travailler ensemble pour trouver des solutions durables.
De plus, les programmes d’aides étudiantes sont souvent proposées par les établissements d’enseignement eux-mêmes, par les gouvernements et par des organisations privées à but non lucratif. Ils sont conçus pour aider les étudiants à surmonter les obstacles financiers, sociaux et académiques qui peuvent se présenter lors de leur parcours universitaire ou collégial.
Par ailleurs, il existe de plus en plus d’évènements venant en aide aux étudiants, comme par exemple l’association VEST’HIER. Ce dernier est un vide dressing caritatif organisé par 4 étudiantes de l’université de Grenoble Alpes, qui se déroulera le 29 mars. L’objectif de l’événement est de venir en aide aux étudiants en leur permettant de vendre leurs vêtements et d’acheter ceux des autres à bas coup. En contrepartie, les étudiants souhaitant tenir un stand devrons apporter 2KG de denrées alimentaires représentant le prix de leur emplacement. La totalité des denrées sera donnée à l’Agoraé.
Cette particularité de l’événement a pu être mise en place grâce à la collaboration de l’association 2KG de Culture. En effet, Dan Arama président de l’association, propose aux spectateurs qui souhaitent accéder aux spectacles, quelconques événements offerts par les communes ou par d’autres organisateurs devrons apporter 2 KG de denrées alimentaires non périssables pour y accéder, la nourriture récoltée sera ensuite transmise à la banque alimentaire qui part la suite les distribuera aux plus démunis.
L’association 2 KG de culture n’est pas la seule à aider les étudiants, nous pouvons aussi retrouver sur le campus de Grenoble l’Agoraé qui est une épicerie sociale et solidaire accessible sur critères sociaux. Les étudiants bénéficiaires peuvent y trouver des produits alimentaires, d’entretiens ou encore des fournitures scolaires à des prix très réduits (10% du prix pratiqué dans les commerces classiques).
Les produits proposés sont ceux offerts par la banque alimentaire, ainsi que part des producteurs locaux. Depuis sa création en 2011, Agoraé a pu distribuer 607 tonnes de denrées alimentaires à plus de 12 000 bénéficiers.
Pour conclure, la précarité étudiante touche 1 étudiant sur 3, c’est une situation à prendre au sérieux. Aujourd’hui, la survie des étudiants se fait une partie par le soutien financier du gouvernement, ainsi que par de nombreuses associations.
Si vous vous trouvez dans cette situation, renseignez vous auprès de votre établissement afin d’avoir un accompagnement et de ne pas vous retrouvez seul.
Par Amandine Mermoud